La culture du safran, les secrets de l’or rouge de Provence
Je vous explique aujourd’hui comment cultiver le safran, grâce aux conseils judicieux d’une safranière du Luc en Provence.
Les photos qui illustrent cet article proviennent d’ailleurs de son site « les jardins Sigalloux ».
Vous y trouverez encore bien d’autres renseignements sur le safran et sa culture.
Le safran provient du pistil séché des crocus sativus.
Ces fleurs de couleur violette sont très jolies et sentent extrêmement bon mais bien plus encore !
La culture
Leurs bulbes se plantent de juillet à septembre et les crocus fleurissent en octobre.
Ils aiment les sols bien drainés et il est assez facile de corriger la terre par des apports nécessaires de sable ou de tourbe.
Le safran peut être cultivé aussi bien en pleine terre qu’en pots ou en jardinières.
La safranière sera idéalement installée en plein soleil et on veillera à bien ameublir la terre avant de planter les bulbes.
Les plantations nécessitent peu d’eau, même en cas de sècheresse.
Un avantage de ces bulbes est qu’ils se multiplient d’année en année et on peut ainsi soit agrandir la safranière, soit revendre les jeunes bulbes.
Le safran est une épice très chère, aussi appelée l’or rouge mais vous pouvez très facilement en cultiver chez vous.
En effet, c’est tout le travail de la récolte qui en fait le prix bien plus que la culture en elle-même.
Les dangers
Il faut toutefois protéger les cultures de safran des prédateurs tels que les mulots, campagnols et autres lapins de garenne.
Sachez que trois champignons s’attaquent également au safran.
Le tacon qui provoque une pourriture sèche, le rhizoctone violet qui lui provoque au contraire une pourriture molle et enfin le fusarium qui attaque directement le bulbe.
La récolte
En ce qui concerne la récolte, les bulbes fleurissent généralement en octobre.
Il y a deux façons de les récolter.
Si vous n’avez qu’une petite production, vous pouvez choisir la technique de l’ émondage.
L’émondage consiste à ne pas cueillir la fleur mais en extraire les filaments rouges du pistil.
Cela se fait à l’aide d’une pince à épiler.
Pour les productions de plus grande importance, le mieux est alors de cueillir les fleurs pour ensuite récolter les pistils dans une position plus confortable.
Pour ce qui est des étamines jaunes ou des pétales de la fleurs, ils n’ont malheureusement pas d’autres utilisations.
Une fois vos pistils récoltés vient le temps du séchage.
Cette étape est nécessaire pour pouvoir conserver les filaments.
Les pistils sont déposés sur un tamis dans un endroit aéré et chaud pendant environ un quart d’heure.
A la fin de ce temps de séchage, les filaments sont devenus un peu cassants.
La meilleure façon de conserver le safran est de le placer dans un bocal hermétique à l’abri de la lumière, idéalement un mois avant son utilisation.
Quelques chiffres
Et pour la petite histoire, il faut environ 150 fleurs pour obtenir un gramme de safran.
Heureusement, on estime qu’environ 60% des bulbes donneront une fleur la première année.
Chaque bulbe donnera ensuite deux fleurs pendant les deux années suivantes.
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